L’Initiative des femmes leaders musulmanes a fait un don aux FDS, VDP, et PDI, ce mardi 20 décembre 2022, à la grande mosquée de Ouagadougou. Ce don composé, entre autres, de vivres, de numéraires et de vêtements, s’élève à plus de 100 millions de francs CFA.
L’Initiative des femmes leaders musulmanes apporte sa contribution à la lutte contre le terrorisme. Ce mardi 20 décembre 2022, elle a fait don aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS), aux Volontaires pour la Défense de la Patrie( VDP) et aux Personnes déplacées Internes (PDI). Le don, remis au président de l’Assemblée législative de transition (ALT) par la Fédération des associations musulmanes du Burkina (FAIB), est diversifié. Il est composé d’un chèque de 20 millions de FCFA, d’environ 60 tonnes de céréales et de plus de 500 sacs de 100kg de vêtements.
Le don comprend également des bidons d’huile, des nattes, des savons et de l’eau de Javel. Selon Hadja Sara Zongo, membre de l’initiative, ce don fait suite à un appel lancé aux femmes musulmanes dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Aussi chacune, en fonction de ses moyens, a pu apporter sa contribution. D’où la variété du contenu. Le don, selon Ouamarou Kouanda, président de la FAIB, est estimé à plus de 100 millions de FCFA.
Une occasion de prier pour la paix !
L’initiative des femmes leaders musulmanes regroupe toutes les femmes de toutes les villes et tous les courants musulmans. Elle réunit, selon Adja Mamounata Venegda, des femmes de toutes les grandes villes du Burkina et transcendent les communautés internes à l’islam. « Des femmes sont venues de Kaya, Pouytenga, Bobo, Ouahigouya, Koupela, Banfora et beaucoup d’autres villes. Il y a des femmes sunnites, les chiites…et toutes les associations de femmes musulmanes », a-t-elle confié. La cérémonie de remise de don a été l’occasion pour les femmes musulmanes de prier pour le retour de la paix au Burkina. A ce propos, Hadja Sara Zongo garde espoir : « Nos dons, ce n’est pas ce cadeau seulement. Nous prions, nous implorons, nous faisons le jeûne, nous lisons le Coran. Un jour, ça va faire partir de notre histoire ».
Par Nafongo Moussa TRAORE (Stagiaire)