Les acteurs du domaine de la santé ont commémoré ce vendredi 17 septembre 2021 la Journée mondiale de la sécurité des patients. Cette année, l’objectif est de renforcer la participation du grand public à la sécurité des soins de santé.
La Journée mondiale de la sécurité des patients a été commémorée, ce vendredi 17 septembre 2021, sous le thème : « Soins maternels et néonatals sans risque ». Cette journée a également servi de cadre pour rappeler à l’ensemble de la communauté nationale et internationale l’importance de s’investir dans la santé de la mère et de l’enfant afin que ceux-ci soient protégés. Pour y parvenir, a insisté le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, il convient de combler les insuffisances liées au plateau technique, les insuffisances en énergie avec des pannes d’électricité et l’absence des agents de santé. Dans cette logique, a-t-il dit, le ministère s’est inscrit dans une dynamique d’amélioration continue des soins de santé.
A entendre Charlemagne Ouédraogo, cette célébration interpelle les acteurs sur la mise en œuvre de politiques fortes en matière de sécurité des patients. « Cette commémoration vise à mieux faire comprendre le sujet à l’échelle mondiale et à renforcer la participation du grand public à la sécurité des soins de santé. Elle est une opportunité de promotion des mesures d’amélioration de la sécurité des patients et de la conséquence néfaste pour eux », a-t-il démontré.
Pour Dr Germaine Dabiré, représentante de la marraine Sika Kaboré, il est possible d’inverser la tendance de cette mortalité. « La bonne nouvelle est qu’il est possible d’éviter la plupart des décès maternels et néonatals qui sont enregistrés par notre système de santé. Cela passe par une prestation des soins sûrs et de qualité assurés par des professionnels qualifiés », a-t-elle laissé entendre. Fatoumata Nama, la représentante de l’OMS, a exhorté les acteurs de la santé à agir pour un accouchement sûr et respectueux. Elle s’est engagée à accompagner les acteurs de la santé afin qu’ils puissent obtenir des progrès significatifs au bénéfice du couple mère-enfant et de la population.
Faut-il le rappeler, chaque année, selon l’OMS, 134 millions de manifestations indésirables dues à des soins dangereux surviennent dans les pays à faible revenu et contribuent à 2,6 millions de décès. Cette situation a conduit depuis 2018 à dédier la date du 17 septembre de chaque année une journée de la sécurité des patients. L’ambition de cette journée est de prévenir et de réduire les risques, les erreurs et les préjudices subis par les patients à l’occasion des soins.
Par Youmanli Joël THIOMBIANO (www.burkinanews.info)