Le procès intenté contre le président de la Commission nationale des droits humains (CNDH), Kalifa Rodrigue Namoano, et ses co-prévenus pour, entre autres, « fraude en matière de commande publique, abus de confiance, blanchiment de capitaux » a connu son verdict, ce jeudi 22 décembre 2022, au tribunal de grande instance de Ouaga 1. Le président écope d’une peine de 12 mois de prison assortie de sursis et d’une amende de 1 million 500 mille fcfa ferme.
Poursuivis pour « malversations dans les passations de marchés publics de la CNDH », le président de la CNDH, Kalifa Rodrigue Namoano, et ses co-prévenus connaissent leur sort depuis ce jeudi 22 décembre 2022. Le procès intenté contre eux vient en effet de connaître son verdict. Le président de la CNDH a été reconnu coupable de « fraude en matière de commande publique, abus de confiance et usage de faux ». Il a écopé d’une peine de 12 mois de prison assortie de sursis et d’une amende de 1 million 500 mille fcfa ferme.
Deux autres prévenus, Thierry Zida (ancien DAF) et Aïcha Yé (la DAF) s’en sortent avec 12 mois de prison assortis de sursis et une amende de 1 million fcfa ferme. Certains accusés ont pris 6 mois et d’autres 12 mois de prison avec sursis.
Pour ce qui est des faits de « blanchiment de capitaux », tous les prévenus ont été relaxés pour infraction « non constituée ». Par ailleurs, le tribunal a condamné solidairement les accusés à payer 2 millions fcfa au RENLAC dont 1 million fcfa pour dommages et intérêts ainsi que frais d’exposés non compris dans les dépenses. Les prévenus ont 15 jours pour interjeter appel conformément à la loi.
Par Shady COULIBALY (www.burkinanews.info)
