Abdoulaye Mossé, démissionnaire du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), est le président du nouveau parti dénommé Parti panafricain pour le salut (PPS). Ce parti vient de voir le jour, ce samedi 2 avril 2022, à Ouagadougou, à l’occasion d’une assemblée générale constitutive.
Parti panafricain pour le salut (PPS) ! C’est le nom du premier parti politique créé depuis la chute de Roch Marc Christian Kaboré. Présidé par Abdoulaye Mossé, démissionnaire du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), ce parti fait de la réconciliation nationale son crédo.
Ce parti, de l’avis de Abdoulaye Mossé, rassemble « les insurgés de 2014, les leaders de partis politiques amis et rivaux et des partis de l’ex-majorité ». L’initiative du PPS, a-t-il insisté, est « le tombeau de la haine contre Maurice Yaméogo, Sangoulé Lamizana, Saye Zerbo, Jean Baptiste Ouédraogo, Thomas Sankara, Blaise Compaoré, Yacouba Isaac Zida, Michel Kafando et Roch Marc Kaboré ». C’est pourquoi Abdoulaye Mossé a appelé à un désarmement des cœurs.
La création du PPS, a insisté le président du parti, est l’aboutissement d’un processus entamé depuis l’entrée de ses membres en politique. « Cela s’est exacerbé au sortir du dernier congrès de notre ancien parti pour ceux qui sont issus de cette formation et de l’analyse des résultats des dernières consultations électorales pour nos camarades venant d’autres partis », a-t-il fait remarquer. La détermination du PPS, selon ses premiers responsables, est nourrie par la sève de la détresse du peuple burkinabè. Aussi entend-t-il prendre une part entière dans la résolution des crises actuelles et futures.
Par Shady COULIBALY (www.burkinanews.info)