151 éléments du deuxième Groupe d’action rapide et d’intervention du Sahel (GARSI II) recyclés ont effectué leur sortie le vendredi 27 août 2020, à Laongo. Ils se disent prêts à servir dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Le Groupe d’action rapide de surveillance et d’intervention du Sahel (GARSI) enregistre en son sein 151 nouveaux éléments. Ceux-ci ont été formés en intervention spéciale et en intervention professionnelle durant deux mois et une semaine de stage. Ces 151 éléments du GARSI II devraient contribuer à rendre plus efficace l’action préventive et réactive des forces de sécurité nationale afin de garantir un contrôle accru du territoire et des zones frontalières éloignées.
Le ministre de la Sécurité, Maxime Koné, a laissé entendre que les premiers GARSI ont engrangé des résultats probants sur le terrain plus précisément dans les localités de Toéni et Barani. A l’en croire, ces actions ont permis le retour des populations dans ces localités. « Nous avons pu avec cette force spéciale engranger des victoires. Plusieurs terroristes ont été arrêtés, plusieurs d’autres ont été neutralisés. Et surtout le plus important c’est que les espaces qui avaient été libérés par nos populations sous la ferrure des terroristes ont été réoccupés par nos populations. C’est dire que l’action des GARSI I a permis aux populations de revenir à Toéni et à Barani » , a-t-il soutenu. Selon lui, ce retour à la paix à Toéni et à Barani démontre que le travail abattu au niveau de ces deux localités a été formidable.
Le ministre de la Sécurité a indiqué que le déploiement des GARSI II à Iolonioro s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’anticiper pour contrer déjà les troubles que connaît cette zone du pays. Il a, à cette occasion, appelé les éléments du GARSI II à plus de solidarité sur le terrain. Il les a exhortés aussi à collaborer avec les populations pour avoir leur soutien.
Prosper Yamboueba, représentant des éléments sortants, a laissé entendre que la formation reçue trouve sa pertinence en cette période où le Burkina Faso et les autres pays de la sous-région ouest-africaine font face à la menace terroriste. « Nous sommes prêts aujourd’hui à relever le défi sécuritaire que la sous-région subit depuis une décennie », a-t-il rassuré.
Par Youmanli Joël THIOMBIANO (www.burkinanews.info)