La 9e édition des journées de concertations nationales entre l’Etat? les ONG, associations de développement et fondations au Burkina Faso s’est tenue les 16 au 17 septembre 2021 à Ouagadougou, sous la présidence du Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré.
« La problématique du chômage et de l’insertion socio-professionnelle des jeunes au Burkina Faso : quelles stratégie et synergie d’actions entre l’Etat, les organisations non gouvernementales, les associations de développement et des fondations pour l’accès des jeunes à des emplois décents». C’est sous ce thème que le gouvernement, les ONG, les associations de développement et des Fondations ont discuté au cours des journées nationales de concertations (JNC), les 16 et 17 septembre derniers.
Pour la représentante des ONG, Christelle Kalhoulé, ce thème permet de toucher du doigt une réalité et une préoccupation actuelle des jeunes du Burkina Faso. A l’en croire, plus de 60% des emplois des jeunes sont vulnérables. Pour y faire face, les ONG et associations de développement apportent régulièrement leurs contributions parfois à travers des recommandations. « Nous avons parlé de l’éducation et nous avons demandé à ce que les parents d’élèves soient associés. Les ONG ont également demandé la capitalisation de leur prise en compte dans les actions du gouvernement. Aussi, nous avons parlé de civisme et de citoyenneté dans notre pays », a décliné la représentante des ONG.
Pour le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré, ces différentes préoccupations sont exacerbées par les situations difficiles que le pays traverse : « Les ONG et associations font un excellent travail d’accompagnement du gouvernement. Elles contribuent à faire en sorte que la mise en œuvre de nos politiques publiques de développement puisse être complétée par les approches particulières qu’elles font sur le terrain». C’est pourquoi, le chef du gouvernement a invité les ONG et les associations de développement à travailler davantage en coordination avec le gouvernement. « La coordination consiste à faire en sorte que toutes les actions qui sont menées viennent en complémentarité avec les choix opérés par le gouvernement. On ne doit pas avoir de la compétition sur le terrain », a -t-il assuré.
Toujours dans le cadre de la résolution du problème du chômage, Christophe Dabiré a rappelé que le président du Faso a lancé l’’initiative présidentielle en vue de créer 600 000 emplois à l’horizon 2025 au profit des jeunes et femmes. « Elle s’inscrit dans la mise en œuvre de l’axe7 de son programme de société qui est de gagner le pari de l’emploi », a -t-il confié. Une initiative qui selon lui pourrait prendre en compte les ONG et les associations de développement, notamment dans la mobilisation des ressources.
Par Théophile Oliélé BAYALA (www.burkinanews.info)