Le président du M21, Marcel Tankoano, et d’autres acteurs de la société civile ont lancé, ce jeudi 18 août 2022, le Front de libération nationale (FLN). Ce mouvement se veut « un regroupement salvateur ».
Un slogan qui sonne comme un cri du cœur : « Ma patrie d’abord ». Une patrie que le Front de libération nationale (FLN) entend sauver en appelant tous les Burkinabè à être « persévérants » dans la lutte contre le terrorisme. Le FLN, a fait savoir Mathias Tankoano, est conduit par « des leaders charismatiques et de grande notoriété issus d’organisations de la société civile réputées ».
Déjà sur le terrain de la lutte contre le terrorisme, Marcel Tankoano dit constater des progrès. « L’armée burkinabè travaille et monte en puissance », est-il convaincu. « Celui qui dit que l’armée ne monte pas en puissance est un soutien fort des terroristes », a-t-il fustigé. Pour le membre du FLN, les Burkinabè ont intérêt à ce que la Transition réussisse sa mission qui est de débarrasser le Burkina Faso du terrorisme.
Par ailleurs, Marcel Tankoano ne comprend pas ceux qui critiquent la Transition. « Ceux qui s’asseyent pour critiquer notre armée, retenez une chose : si notre armée échoue, c’est fini, il n’y a plus de vie », a-t-il mis en garde.
Par Shady COULIBALY (www.burkinanews.info)