La plateforme numérique de vidéos à la demande « Yennega movies » a été officiellement lancée le 20 septembre 2023, à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse. Plusieurs acteurs du monde du cinéma et de la culture burkinabè et africaine ont pris part au lancement de la plateforme.
Désormais, il est possible de regarder des films burkinabè et africains en streaming. Cela grâce à la plateforme numérique de vidéos à la demande « Yennega movies ». C’est une plateforme de streaming premium qui offre une expérience cinématographique qui met en lumière la diversité des cultures africaines et de la diaspora.
Aussi, elle est un tremplin pour les réalisateurs, les producteurs et les créateurs de contenus dans leur travail de tous les jours afin de mieux se faire connaitre à travers le monde. C’est ce qu’a laissé entendre Haïnata Larba Ilboudo, directrice générale de Yennega movies, qui a travers cette plateforme veut rendre hommage aux devanciers du 7e art. A l’en croire, c’est un espace de promotion des œuvres locales à l’international. « C’est un hommage à nos racines, à nos conteurs, à nos rêveurs, et à tous ceux qui ont contribué à écrire l’histoire du cinéma burkinabè et africain. C’est un espace où les réalisateurs, les scénaristes, les acteurs, et tous les artisans de notre cinéma peuvent faire briller leurs œuvres auprès d’un public mondial », a-t-elle indiqué.
Par ailleurs, elle a précisé que Yennega movies a été fondée en 2019 et a été inspirée de l’histoire de la princesse Yennega, une figure emblématique de l’histoire africaine C’est pourquoi Haïnata Larba Ilboudo a laissé entendre que la plateforme se veut être une passerelle entre les histoires locales et le monde entier en vue de favoriser l’échange culturel et de célébrer l’ identité africaine. A l’en croire, la plateforme est déjà disponible et téléchargeable sur Apple et Play store.
Et le téléchargement des films sur la plateforme est conditionné par un abonnement mensuel au prix promotionnel de 3 000 F CFA. Entre autres films disponibles sur la plateforme, il y a, selon la directrice générale, « A quand le retour », « Rencontre fatale », « La Dette », « l’Erreur conjugale », « Deux coeurs opposés », « Tchiza titulaire », et bien d’autres . Etienne Sawadogo, chargé de mission, représentant le ministre en charge de la culture a salué l’initiative de Haïnata Larba Ilboudo qui selon lui est une plateforme d’enracinement et d’ouverture, d’une opportunité pour le monde entier de découvrir la richesse de notre patrimoine cinématographique et audiovisue .
A l’en croire, « C’est une initiative qui est très audacieuse et qui va contribuer à booster le cinéma dans le cadre de la consommation culturelle ». Le projet a été cofinancé par le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et l’Union européenne (UE), dans le cadre du Programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC-GC)2.
Par Boukary BOGRE (Burkinanews.info)