L’état-major de Faso Lagam Taaba Zaka, une Organisation de la société civile (OSC), était face à la presse le 12 mars dernier à Ouagadougou pour dénoncer les critères de choix des représentants des OSC devant siéger à l’Assemblée législative de la transition (ALT). Aussi, elle a saisi l’occasion pour annoncer une marche-meeting le 27 mars prochain à la place de la révolution à Ouagadougou.
Faso Lagam Taaba Zaka qui est une coalition de plus de 100 OSC n’est pas d’accord avec les critères de choix des représentants des OSC devant siéger à l’Assemblée législative de la transition. Pour Souleymane Kiemtoré secrétaire général adjoint de Faso Lagam Taaba Zaka « notre coalition malgré le nombre important des OSC venant des 45 provinces qu’elle regorge ignore jusqu’à présent les critères fondamentaux pour le choix des représentants du peuple à l’ALT ».
Face à cela, il invite les autorités à revoir ce choix afin d’éviter au peuple des représentants qui ne seront pas à la hauteur de ses attentes. Il a fait savoir qu’il y a des zones d’ombre concernant le choix des représentants du peuple devant siéger à l’hémicycle. Pour Ousmane Ouédraogo, SG de Faso Lagam Taaba Zaka, le choix des représentants des OSC à l’ALT pose problème. Pour lui, la majorité des OSC n’ont pas été consultées pour le choix de leurs représentants devant siéger à l’hémicycle notamment Faso Lagam Taaba Zaka.
Quant à Sayouba Bélem, du Faso Kunawolo debout, il s’est, lui aussi, insurgé contre le choix de leurs représentants à l’hémicycle soutenant que le président Damiba avait soutenu qu’il écarterait les politiciens dans la gestion de la transition, mais ceux-ci s’y trouvent. Selon lui, les OSC de Bobo n’ont pas été concertées pour le choix des OSC devant siéger à l’hémicycle pendant que celles de Ouaga ont été associées.
Pour ce qui concerne la situation sécuritaire, Faso Lagam Taaba Zaka a invité les autorités de la transition à trouver des solutions idoines pour le retour de la sécurité et à se départir des 11 accords coloniaux qui continuent de maintenir le Burkina « dans l’esclavage moderne depuis des décennies ».
C’est pourquoi Faso Lagam Taaba Zaka a invité les autorités actuelles à diversifier leurs partenariats notamment avec la Russie qui a fait ses preuves de par le monde. Souleymane Kiemtoré et Ousmane Ouédraogo s’en sont pris à l’ambassade de France qui, pendant que le Burkina est en guerre, est en train de festoyer afin de se « rapprocher de nos frères et sœurs ». Pour ce faire, Faso Lagam Taaba Zaka invite tous les Burkinabè le 27 mars prochain à la place de la révolution pour une marche-meeting en vue de soutenir les FDS et les VDP et faire entendre leurs attentes.
Par Farid OUEDRAOGO (www.burkinanewsinfo)