La Commission de l’informatique et des libertés (CIL) a remis officiellement ses rapports annuels des années 2018 et 2019 au président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, le vendredi 2 avril 2021. Ces deux rapports rendent comptent des activités menées par la CIL en 2018 et en 2019.
Dans les deux rapports remis au président du Conseil constitutionnel, la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) fait le point des activités menées en 2018 et en 2019. Il s’agit des activités d’informations et de sensibilisation des populations sur la culture de la protection des données à caractère personnel et des activités de contrôle du traitement des données à caractère personnel par les structures qui les collectent. La CIL fait également le point de la gestion des plaintes des victimes d’actes cybercriminels ainsi que sur la veille juridique et technologique. Par ailleurs, les deux rapports font état du pilotage et du soutien apportés par l’institution à d’autres entités.
La présidente de la CIL, Marguerite Ouédraogo/Bonané, note que l’institution rencontre quelques difficultés dans l’exercice de ses missions. « La difficulté majeure dans la gestion des données à caractère personnel se situe dans la difficulté à pouvoir sensibiliser toute la population burkinabè. Nous avons un programme de communication qui nous permet de passer par les médias pour véhiculer nos messages. Cependant, pour atteindre un citoyen qui se trouve dans certaines localités, cela s’avère très difficile et nous mettons les moyens pour y remédier », a-t-elle confessé.
Pour sa part, le président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, a salué et reconnu le travail indispensable de cette institution dans un monde envahi par les nouvelles technologies. C’est pourquoi il a encouragé l’équipe de la CIL à poursuivre sa dynamique. Faut-il le rappeler, ces rapports seront analysés et rendus publics.
Par Shady COULIBALY (www.burkinanews.info)
Légendes
1.La présidente de la CIL remettant les rapports au président du Conseil constitutionnel
2.Photo de famille à l’issue de la cérémonie