Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Dr Augustin Kaboré a reçu, ce lundi 20 février 2023, une mission de la Banque mondiale. Conduite par Mirko Serkovic, spécialiste environnement et chargé de projet à la Banque mondiale au Burkina Faso, la mission séjourne à Ouagadougou dans le cadre d’une supervision pour la mise en œuvre du projet de gestion durable des Paysages communaux au compte de la REED+.
La Banque mondiale accompagne le Burkina Faso pour la mise en œuvre de ce projet à travers un appui technique et financier. C’est dans l’optique de peaufiner la phase de préparation en vue de procéder à son démarrage effectif en avril 2023 que la Banque mondiale effectue cette mission de supervision.
La mission a pour objectif d’évaluer la mise en œuvre des mesures convenues dans le document d’évaluation du projet tels que la gestion financière, la passation des marchés, la sauvegarde environnementale et sociale et le dispositif de suivi-évaluation. Il s’agira aussi d’évaluer la préparation des activités pour le démarrage effectif, de formuler des recommandations et de concevoir un plan d’actions.
« Le premier décaissement du projet a eu lieu le vendredi dernier et nous sommes venus apporter la bonne nouvelle au ministre et discuter avec lui sur la prochaine étape notamment le démarrage du projet sur le terrain au profit des populations bénéficiaires », a indiqué, le spécialiste en environnement, Mirko Serkovic.
Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Dr Augustin KABORE a quant à lui remercié toutes les parties prenantes qui ont œuvré pour que la formulation de ce projet soit une réalité. « J’ai apprécié la rigueur avec laquelle le processus a été conduit et la franchise avec laquelle la Banque mondiale travaillait avec la partie nationale et je crois que le jour de la signature des conventions et le lancement, ce sera une fierté pour tous les acteurs », a-t-il souligné.
D’un coût estimé à près de 75 milliards francs CFA, la première phase du Projet sera mise en œuvre dans 30 communes du Burkina Faso pour une durée de 6 ans. Il est prévu entre autres pour cette phase, l’identification de 70 espaces de conservation constitués de forêts villageoises et des aires de pâturage et près de 500 investissements pour soutenir la production agrosylvopastorale et l’entreprenariat dans les chaines de valeur au niveau des communes concernées.
DCRP/MEEA