La marche du 27 novembre 2021 vient d’avoir un soutien de poids. Il s’agit des jeunes des partis membres du cadre de concertation du Chef de file de l’opposition politique du Burkina Faso. Ces derniers ont indiqué soutenir le mouvement lors d’une conférence de presse animée ce jeudi à Ouagadougou.
Ces derniers jours sont décisifs pour la marche annoncée du 27 novembre prochain. Si certaines organisations de la société civiles et certains partis politiques appellent les Burkinabè à se démarquer, d’autres par contre ne cache pas leur soutien. C’est le cas de la jeunesse des partis politiques membres du cadre de concertation du Chef de file de l’opposition politique du Burkina Faso (CFOP).
En effet, lors d’une conférence de presse animée, jeudi 25 novembre, les jeunes de l’opposition politique burkinabè ont fustigé la gestion de la crise sécuritaire par le pouvoir. « Le Burkina Faso a mal à sa gouvernance dans tous les secteurs de la vie nationale. Tous les indicateurs sont au rouge vif. La corruption n’a jamais été à son paroxysme qu’avec le pouvoir du président Kaboré », dénonce Modeste Ouédraogo, président de la jeunesse du CFOP/BF.
Il a laissé entendre que l’ultimatum de leur champion Eddie Komboïgo se justifiait au regard de la situation nationale. « Comment peut-on abandonner des hommes sur le théâtre des opérations sans provisions alimentaires malgré les cris de détresse ? Que dire des primes de motivation, des prises en charge sanitaires ? Dans ces circonstances, comment nos FDS peuvent-elles avoir le moral au beau fixe pour combattre l’ennemi alors que la représentation nationale a voté un budget de plus de 700 milliards de FCFA au profit des FDS dans la lutte contre le terrorisme ? », s’interroge Modeste Ouédraogo.
La jeunesse du CFOP a invité le président Kaboré à tirer toutes les conséquences de sa gestion.
Par Brigitte Kollo SANOU (www.burkinanews.info)