La police nationale a dressé le bilan de ses grandes opérations de démantèlement de réseaux de délinquants pour le mois de novembre. Ce bilan publié ce 15 décembre 2022, et concernant trois régions du pays, le centre Ouagadougou est le plus touché par les actes de délinquance.
Le bilan du mois de novembre de la police nationale sur le grand banditisme est disponible. Durant cette période, les opérations de démantèlement de réseaux de délinquants ont permis de mettre aux arrêts 58 « présumés délinquants ». Ces derniers sont répartis entre 10 réseaux sur trois régions, notamment la région du Centre, les Hauts-Bassins et le Centre-sud.
Ouagadougou en tête
Le bilan montre une prédominance des actes de délinquance dans le centre Ouagadougou. 7 des 10 réseaux démantelés opéraient en effet dans la ville de Ouagadougou. C’est donc 31 sur 58 présumés délinquants qui ont été arrêtés par les commissariats de police des différents arrondissements de la capitale.
Ouagadougou est suivi par le Centre-sud (Manga) où deux réseaux ont été démantelés. Un premier réseau de 4 et un second de 20, portent à 24 le nombre de présumés délinquants interpelés. La région des Hauts-Bassins arrive en 3e position avec un réseau de 3 délinquants.
Ces délinquants ont été déférés devant les tribunaux compétents pour répondre des accusations de vol, complicité de vol, recel de catalyseurs, vol à mains armées, cambriolages, tromperie de consommation, blanchiment et contrefaçon de marchandises…
Beaucoup d’objets saisis
Dans ce bilan, l’institution de sécurité publique revient sur les objets qui ont été saisis dans les mains des présumés délinquants interpelés. De ces objets, on peut lister notamment 96 kilogrammes de cannabis, 3 pistolets automatiques, des armes blanches, plus de 100 tonnes de riz, plus de 200 kg de catalyseurs, 236 cartons de boissons frelatés, 27 motos, un véhicule, 96 kg de produits prohibés. Autant d’objets qui constituent des dangers pour la population au niveau sécuritaire et au niveau de la santé. La police nationale appelle à la vigilance des populations pour freiner le phénomène.
Par Nafongon Moussa TRAORE