Sensibiliser les acteurs de l’énergie renouvelable sur les initiatives africaines pour des ressources en énergie renouvelable de qualité. Voilà l’objectif du forum national des Organisations de la société civile en énergie renouvelable (OSC ER) qui se tient du 23 au 24 septembre 2021.
Dans le cadre de la mise en place d’une synergie d’actions en vue d’une implication harmonieuse dans les actions de promotion et de suivi des structures du domaine de l’énergie renouvelable, un forum national des Organisations de la société civile en énergie renouvelable (OSCER) se tient du 23 au 24 septembre 2021, à Ouagadougou. Il sera question au cours de ce forum de sensibiliser les acteurs de l’énergie renouvelable sur les initiatives africaines pour des ressources en énergie renouvelable de qualité. A cet effet, il s’agira de partager les résultats de la mise en œuvre des initiatives au Burkina Faso, de favoriser un cadre de réflexion sur le renforcement des acteurs de la société civile pour le plaidoyer et enfin d’élaborer un plan d’actions du plaidoyer partagé par le réseau. Les résultats qui découleront de ce forum devraient permettre au Burkina Faso de mieux respecter ses engagements vis-à-vis de l’initiative de l’Afrique sur les énergies renouvelables. Aussi, ils permettront aux populations burkinabè d’avoir un confort et de mener des activités pour booster l’économie nationale.
Pour Henri Ilboudo, le directeur de l’Association centre écologique Albert Schweitzer du Burkina Faso, il faut faire en sorte que ces initiatives des énergies renouvelables quittent le domaine des intentions pour être une réalité. « Mettre ensemble les différents acteurs de cette initiative en vue de jeter et de consolider les bases visant à assurer est salutaire. Si les OSCER sont suffisamment impliqués, ils apporteront aux populations l’énergie nécessaire », a-t-il assuré. Selon Dramane Coulibaly, le coordonnateur régional du CESAO-AI, à travers cette initiative, le souhait est de faire en sorte que tous les pays de la sous région puissent travailler à ce que l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables soit pleinement un succès. « Le leadership du Burkina est connu en matière d’énergie renouvelable et nous devons travailler à continuer ce rôle », a-t-il soutenu.
A en croire Idrissa Konditamde, le représentant du ministre chargé des Mines, dans l’espace CEDEAO, seulement 54% de la demande en énergie est recouverte alors que l’Afrique de l’Ouest dispose d’un important ensoleillement évalué entre 5 et 7 kw/h par mètre carré qui pourrait réduire ce déficit en matière d’énergie. Toujours selon lui, le taux d’électrification au niveau national est de 45% en 2020, dont 17% est occupé par celui des énergies renouvelables. Pour lui, ces initiatives viennent appuyer le gouvernement dans l’atteinte de ses objectifs de fourniture d’une énergie propre, moins chère et accessible à tous. « Nous avons pris la ferme résolution de trouver une nouvelle orientation à la politique énergétique en vue d’accroître l’offre énergétique tout en corrigeant les disparités entre les milieux urbains et ruraux. Nous voulons atteindre les ambitions du programme du président du Faso sur ce plan qui est d’atteindre 30% d’ici 2025 », a-t-il fait savoir.
En rappel, placé sous le thème « Etat des lieux de la mise en œuvre des initiatives Africaines sur les énergies renouvelables au Burkina Faso », ce forum fait suite à un ensemble d’activités menées par la CNPDER -BF et ses partenaires.
Par Youmanli Joël THIOMBIANO (www.burkinanews.info)