Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a mis en demeure le média français France 24 pour avoir injustement attribué l’expression « groupes rebelles » au gouvernement burkinabè en lieu et place du terme « groupes armés terroristes », informe l’agence d’information du Burkina (AIB). L’injuste expression a été utilisée dans le traitement d’une des informations de France 24 concernant l’enlèvement de la soixantaine de femmes courant mi janvier dans le Nord du Burkina.
Dans sa décision du 7 février 2023, le CSC prévient France 24 qu’en cas de manquement similaire, elle s’exposera à des sanctions de degré supérieur, notamment la suspension de la diffusion de ses programmes au Burkina Faso, peut-on lire sur la page Facebook de l’AIB.
La raison de cet avertissement pour l’organe de contrôle de médias serait l’usage d’expression injuste attribuée au gouvernement Burkinabè. Au lieu de « groupes armés terroristes », France 24 aurait employé une expression qui ne rend pas compte de la réalité du type de guerre dans lequel le Burkina Faso est engagé. Le média français aurait utilisé le terme « rebelles islamiques » pour désigner les terroristes qui avaient enlevé une soixantaine de femmes dans la commune d’Arbinda, dans le Nord du Burkina Faso.
Après Radio France Internationale (RFI), s’est autour de l’autre média français France 24 d’être inquiété sur le sol burkinabè. Ces décisions montrent clairement la position des autorités quant à l’importance du traitement l’information pour sortir le Burkina dans cette situation sécuritaire précaire qu’il traverse depuis près de 8 ans.
Par Nafongon Moussa TRAORE (www.burkinanews.info)