Les soldats français de l’opération « Barkhane » ont tué, au Burkina Faso, quarante djihadistes impliqués dans les récentes attaques dans le nord du Bénin voisin qui avaient fait neuf morts, dont un ancien militaire français, a annoncé l’état-major, samedi 12 février.
Ces trois attaques à la bombe artisanale avaient fait également douze blessés parmi les équipes chargées de la sécurité du parc naturel W. La force militaire qui lutte contre les groupes djihadistes, « alertée par ses partenaires béninois et burkinabè », « a engagé des capacités aériennes de renseignement pour localiser ce groupe armé » responsable des attentats avant d’effectuer, jeudi, des frappes aériennes dans lesquelles quarante djihadistes ont été tués, détaille
« Dans la matinée du 10 février, après avoir localisé et identifié une première colonne de terroristes se déplaçant à moto, en accord et en coordination permanente avec les autorités burkinabè, une première frappe aérienne a été effectuée par un drone Reaper alors que la colonne venait de pénétrer sur le territoire burkinabé » et « une dizaine de terroristes ont été neutralisés », selon l’état-major.
« L’engagement d’une patrouille de chasseurs Mirage 2000 a permis de procéder à trois nouvelles frappes visant des regroupements de terroristes à proximité du lieu de la première frappe », au cours desquelles « plus d’une trentaine de terroristes ont été neutralisés, un pick-up et plus d’une dizaine de motos ont été détruits ».
Burkinanews.info avec Le Monde