Le projet Gouvernance locale et cohésion sociale (GOLCOS) fruit d’un partenariat tripartite entre le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le royaume des Pays-Bas et le gouvernement burkinabè, a été officiellement lancé, le jeudi 27 mai 2021, à Ouagadougou. D’un montant de plus de six milliards de francs CFA, ce projet vise à renforcer la cohésion sociale par une gouvernance inclusive et participative dans six régions du Burkina Faso.
Le projet Gouvernance locale et cohésion sociale (GOLCOS) a pour objectif de contribuer au renforcement de la cohésion sociale par une gouvernance inclusive et participative dans 85 communes issues de six régions touchées par la crise sécuritaire : la Boucle du Mouhoun, le Centre-est, le Centre-nord, l’Est, le Nord et le Sahel.
En effet, approuvé le 30 décembre 2020, le projet GOLCOS va s’exécuter sur une période de trois ans. Il est financé à hauteur de 5 916 191 302 F CFA par le Royaume des Pays-Bas, 526 920 300 F CFA par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de l’ordre de 103 800 000 F CFA par le gouvernement burkinabè, soit un montant global de 6 546 911 602 F CFA.
Une batterie d’actions en vue
Pour le représentant résident du PNUD au Burkina Faso, Mathieu Ciowela, le projet devrait permettre d’améliorer l’appropriation sociale et politique de la décentralisation par les acteurs dans la zone d’intervention du projet, d’améliorer la qualité et l’accessibilité de l’offre des services publics locaux, de renforcer la redevabilité de la gestion communale vis-à-vis de toutes les couches sociales de la population y compris les personnes déplacées internes.
« La réussite de tout projet procède de la qualité des interventions qui la composent, mais elle relève également des capacités et des performances de ceux qui ont la charge de sa mise en œuvre », a laissé entendre Pengdwendé Clément Sawadogo, ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. C’est pourquoi il a invité toutes les parties prenantes à collaborer ensemble dans un climat de paix, de confiance afin d’assurer l’atteinte des objectifs du projet.
Par Shady COULIBALY (www.burkinanews.info)