La 6e édition de l’ordre national des vétérinaires ses tenue du 29 au 31 juillet 2021 à Ouagadougou sous le thème : « La profession vétérinaire, une profession règlementée au service d’une seule santé (One Health)». Après 72 heures d’activités, les vétérinaires ont fait des recommandations à l’endroit de leur hiérarchie dans l’optique d’améliorer les choses.
Entamée le 29 juillet 2021, c’est ce samedi 31 juillet que les portes de la 6e édition des journées vétérinaires organisées par l’ordre national des vétérinaires du Burkina Faso se sont refermées. Ainsi pendant trois jours, ce fut pour les vétérinaires le cadre idéal d’échanges sur la vie de leur secteur d’activités à travers le thème : « La profession vétérinaire, une profession règlementée au service d’une seule santé (One Health) ».
L’objectif global de ces journées vétérinaires étant de contribuer au développement de l’élevage et à la promotion de la santé publique, l’occasion était donc belle pour les praticiens de mieux faire connaitre leur métier et son « rôle important » pour le développement économique du Burkina Faso. Ainsi, les thèmes développés lors des 72 heures étaient relatifs à la protection et le bien-être des animaux particulièrement des équidés ainsi que les filières émergeantes comme l’apiculture, les ressources halieutiques. Toute chose qui devrait permettre aux vétérinaires d’accompagner convenablement ces différentes filières qui contribuent au développement du pays.
Pour Dr Charles Dieudonné Mandé, président de l’ordre national des vétérinaires du Burkina Faso, c’est une satisfaction : « Nous sommes sortis de ces journées avec beaucoup de résultats positifs qui se sont terminés par des recommandations que nous avons transmises aux autorités». Celles-ci traduisent, à l’en croire, les défis de la profession qui sont au nombre de trois.
Le premier est le besoin de renforcement des formations des vétérinaires généralistes et spécialistes pour permettre une meilleure gestion des domaines spécifiques de la médecine vétérinaire. Le deuxième consiste à la mise en place des régions sanitaires pour renforcer le contrôle sanitaire et améliorer la perception des recettes aux frontières. Enfin le troisième concerne le renforcement de l’interaction et la collaboration entre les différents acteurs qui interviennent dans l’animation de la plateforme « One Health ».
Ces recommandations ont permis à Alain Sawadogo, le conseiller technique du ministre des ressources animales et halieutiques de dire qu’elles « sont pertinentes » et qu’elles seront transmises à qui de droit. « On n’a créé cette plateforme qui existe déjà pour renforcer le lien. Ces recommandations seront transmises aux autorités pour des décisions ».
En rappelle, cette 6e édition a rassemblée les acteurs du public et du privé.
Par Youmanli Joël THIOMBIANO (www.burkinanews.info)