Retour de Blaise Compaoré au Burkina : « Deux heures pour kamita deux heures pour nous » désavoue le président Damiba

Le cadre « Deux heures pour kamita deux heures pour nous » a animé une conférence de presse ce lundi 11 juillet 2022, au Mémorial Thomas Sankara ,à Ouagadougou, à l’occasion du Sankoré 7 et de la célébration du nouvel an 6259 du calendrier Kamit. Une occasion d’annoncer la célébration le 14 juillet prochain de la 7e édition des universités Sankoré à Koudougou.

Comme il fallait s’y attendre, la situation nationale a été l’un des principaux sujets animés par le cadre « Deux heures pour kamita deux heures pour nous ». Pour Imhotep Bayala, secrétaire général dudit cadre, en lieu et place d’une stratégie de défense et de restauration de l’intégrité du territoire comme promis par le MPSR, l’on assiste plutôt à « un restaurant de luxe ». Selon lui, six mois après son avènement, peine à instaurer la sécurité. C’est plutôt le camp des terroristes, dit Imhotep Bayala, qui est en position de force face à l’absence de stratégie du MPSR.

Le retour de Blaise Compaoré a été également commenté par le cadre « Deux heures pour kamita, deux heures pour nous ». Sur ce point, c’est le président Damiba qui est fustigé. « En lieu et place d’un homme d’Etat qui comprend et fortifie le processus de création de l’Etat nation. C’est plutôt un apprenti politicien de placard qui prend plaisir à jouer au jeu de poker avec les fondements de Justice et d’égalité devant la loi, arrachés de haute lutte par plusieurs générations de burkinabè », a déploré Imhotep Bayala. Pour redorer le blason de l’armée burkinabè, il a demandé de réajuster les priorités du gouvernement de transition.

Par ailleurs, les membres du cadre « Deux heures pour Kamita, deux heures pour nous » ont indiqué la tenue prochaine des activités du Sankoré 7 et de la célébration du nouvel an Kamite. Elle se tiendra du 14 au 19 à juillet prochain à Koudougou. A cette occasion, a-t-il fait savoir, plusieurs thématiques seront traitées à l’Université Norbert Zongo avec des conférenciers comme Abdoulaye Barry, Boukary Ouoba, Adama Siguiré et Abdoul Karim Sango. Il y aura également des projections débats dans les cités universitaires sous le thème « l’Etat-nation dans l’Afrique traditionnelle : quelles leçons pour les micros Etats actuels ».

Par Shady COULIBALY (www.burkinanews.info)

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