
La rencontre gouvernement/patronat se tient les mardi 29 et mercredi 30 juin 2021 à Ouagadougou. Cette rencontre sera l’occasion pour les employeurs et le gouvernement de discuter des problèmes qui touchent à l’environnement social des entreprises et de la jeunesse.

Pour la première fois, le gouvernement et le patronat se rencontrent pour discuter des problèmes qui touchent à l’environnement social des entreprises et de la jeunesse. Deux jours durant, les deux parties examineront les préoccupations relatives à l’emploi, au travail et à la protection sociale. Elles devront dégager les moyens pour promouvoir le dialogue social et améliorer le fonctionnement du marché du travail et la productivité de la main-d’œuvre au Burkina Faso. La rencontre devrait également permettre aux participants d’approfondir les réflexions sur les défis communs relatifs à l’emploi et au travail au Burkina Faso.

Le Premier ministre, Christophe Dabiré, a relevé la pertinence des préoccupations soumises par la faîtière des organisations professionnelles d’employeurs, à savoir la problématique de l’adéquation de la formation/emploi et ses corollaires, notamment les difficultés de l’insertion professionnelle des jeunes et la faible productivité de la main-d’œuvre. A cela, il a ajouté les difficultés liées au financement de la formation professionnelle, la faiblesse du système de règlement judiciaire des conflits de travail et les insuffisances au niveau du fonctionnement des cadres de dialogue et de concertation.

Pour Seydou Diakité, représentant du Patronat burkinabè, le dialogue entre le secteur public et celui privé est un instrument approprié, voire indispensable pour le renforcement de la participation du secteur privé dans la formulation des réformes visant à améliorer l’environnement. A l’en croire, certaines préoccupations propres aux entreprises, à leurs corporations ainsi que des priorités nationales sont souvent occultées ou pas assez abordées dans les cadres de concertation auxquelles le Patronat burkinabè participe au plan national et international. C’est pourquoi il salue l’initiation de cette rencontre annuelle avec le gouvernement qui permettrait permettre d’améliorer la contribution du secteur privé au développement économique et social du Burkina Faso.
Par Shady COULIBALY (www.burkinanews.info)
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