Festival des identités culturelles : la 3e édition du 12 au 18 décembre

La 3e édition du Festival des identités culturelles (FESTIC) se tiendra du 12 au 18 décembre 2020 sur trois sites : l’espace Gambidi, l’Université de Ouagadougou et le quartier Ouidi. L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse, le vendredi 4 décembre 2020.

Promouvoir le dialogue interculturel entre les communautés et promouvoir l’oralité et les arts oratoires des communautés par l’image. Voilà, entre autres, les objectifs du Festival des identités culturelles (FESTIC) dont la 3e édition aura lieu du 12 au 18 décembre 2020, à Ouagadougou. Trois sites ont été retenus pour cette 3e édition : l’espace Gambidi, l’Université de Ouagadougou et le quartier Ouidi. Durant cette période, des séances de projections de films se tiendront à partir de 18 h sur ces différents sites.

Au total, ce sont 22 films (13 courts métrages,  3 longs métrages et 6 moyens métrages) provenant de 15 pays  qui seront diffusés. C’est la deuxième fois que le quartier Ouidi est retenu comme site pour abriter le FESTIC. Le choix de ce quartier se justifie par le fait que les organisateurs veulent en faire le cœur du festival. Cette année, l’innovation majeure demeure ‘’Les communautés à l’honneur’’. Il s’agira, à travers cette rubrique, de mettre en valeur une communauté donnée.

Pour cette première expérience, les Yarsés seront mis à l’honneur. Il s’agira, dans l’après-midi du 16 décembre, à l’espace Gambidi, d’aller à la rencontre de cette communauté à travers ses origines, ses différentes ramifications, son rôle dans la société…Toujours à la même date et sur le même site, le public aura droit à la Nuit de résistance. Selon les conférenciers, cette séance se tient autour d’un feu de bois avec des mets et du jus traditionnels. La 2e innovation reste ‘’Le marché sans monnaie’’ pour faire pendant au thème de cette édition qui est « L’histoire de l’identité monétaire africaine ». Il s’agit d’un marché à échanges non marchands où chaque visiteur peut échanger un objet contre un autre. Une belle expérience pour le public qui est invité à participer massivement au FESTIC.

Par Jonathan Yiyéawou BAZIEMO

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