Le directeur général du Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT), Bruno S. Dipama a fait parler son cœur à l’endroit des jeunes filles mères, des veuves et des orphelins de Bobo. C’était le samedi 15 août 2020 à l’occasion d’une levée de fonds.
Depuis sa création en 2000, l’Association pour la promotion des femmes, des jeunes filles mères, des veuves et des orphelins travaille à offrir des conditions de vie acceptables à ses pensionnaires. Pour ce faire, la présidente Rita Sanou est au four et au moulin. Elle se dépense sans compter pour le bonheur des pensionnaires de son association.
« Quand les filles tombent enceinte, elles sont bannies de la société. Elles viennent souvent vers l’Association. Mais, il n’y a pas d’endroit pour les loger. Ainsi, nous sommes donc obligés d’aller vers des bonnes volontés ou chez la présidente pour pouvoir les loger », explique-t-elle. Aussi pour permettre à l’association de subvenir aux besoins, elle a eu l’idée de la levée de fonds.

Objectif atteint
Au cours de la cérémonie, Rita Sanou a récolté une somme conséquente grâce à l’investissement personnel du directeur général du Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT). « Notre objectif est atteint. Nous avons récolté de l’argent qui servira à payer la scolarité des orphelins et des jeunes filles mères et à offrir des vivres aux veuves », confie Rita Sanou. Par ailleurs, elle a émis le souhait d’avoir un centre afin d’accueillir, de loger et de former les pensionnaires de l’association.
Pour sa part, Bruno S. Dipama a salué les efforts de l’association : « Nous sommes dans un monde miné par de multiples problèmes. Le seul moyen de venir à bout de ces problèmes, c’est l’amour, la solidarité et le partage. » C’est pourquoi, il s’est investi personnellement dans la collecte des fonds. Ainsi, ses collaborateurs et lui ont remis séance tenante la somme de 500 mille francs CFA pour « donner le sourire aux filles-mères, veuves et orphelins ». Pour ce qui concerne le centre, il a plaidé auprès de la mairie de Bobo : « Dans un pays où tout est prioritaire. Il faut savoir à un moment donner ouvrir des fenêtres pour d’autres réalisations dans le sens du social pour se prémunir des problèmes sociaux et quelques fois sociétaux. »
Par Jules Anselme SANOU (www.burkinanews.info)