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Affaire SITAB-Omaïs : Tous les projecteurs sont braqués sur le procès qui s’ouvre ce 24 janvier!

Publié le

Le procès en appel de l’affaire opposant l’ancien directeur général de la Société industrielle de transformation d’acier au Burkina (SITAB), Youssef Omaïs à ses anciens employeurs s’ouvre, ce lundi 24 janvier 2022. Après près de deux ans de procédure et de tiraillement, l’affaire est en passe de trouver son dénouement !

Depuis novembre 2020, tous les projecteurs sont braqués sur la justice burkinabè où se joue l’un des matches judiciaires les plus suivis et les plus médiatisés de ces dernières années. Accusé de détournement de fonds et de concurrence déloyale, entre autres, l’ancien directeur général de la Société industrielle de transformation d’acier au Burkina (SITAB), Youssef Omaïs, est révoqué en avril 2018 puis esté en justice par ses employeurs.

Mais malgré les preuves, somme toute, accablantes l’homme a toujours réussi à passer entre les mailles des filets de la justice burkinabè. Cette fois, les travailleurs de la SITAB, les Burkinabè et tous ceux qui suivent de près cette affaire sont tout près d’en connaitre le dénouement. En effet, le procès en appel de l’affaire SITAB-Omaïs s’ouvre ce lundi 24 janvier 2022, au palais de justice de Ouagadougou.

Et le moins que l’on puisse dire est que la décision de la justice burkinabè sera particulièrement scrutée. Car, les observateurs et autres acteurs suivant de près l’affaire ont été pris à contre-pied à plusieurs reprises par les précédents verdicts. En effet, le premier procès avait tourné à l’avantage de l’accusé puisque le tribunal arbitral présidé par Me Pierre Meyer condamnait la SITAB à verser 575 000 000 FCFA à titre de dommages-intérêts pour révocation et licenciement jugés abusifs. Et ceci, bien qu’étant informé qu’Omais fait face à de très graves accusations au pénal. Le recours en annulation immédiatement formé par la SITAB était rejeté le 19 mars 2021 par la cour d’appel de Ouagadougou. Se vantant de ses relations haut placées dans l’exécutif et le judiciaire burkinabè, Youssef Omaïs espère, et c’est un secret de polichinelle, une nouvelle fois se tirer d’affaire malgré le poids des preuves qui pèse contre lui.

Pour rappel, Youssef Omais a été embauché en qualité de directeur général de la SITAB dans les années 2000 par les propriétaires de ladite boite. Il finit par en devenir actionnaire, ses patrons, lui ayant ouvert le capital. Mais quelques années plus tard, le train de vie et les charges très élevées de l’entreprise alertent les propriétaires de la SITAB qui décident alors de commanditer un audit. Celui-ci révélera une gestion opaque, une concurrence déloyale avec des sociétés écran qu’il a créées.

Le préjudice des malversations financières est estimé à plus de deux milliards de francs CFA pour la SITAB qu’il a travaillé à mettre à genoux littéralement. Cette fois, les boss de la SITAB tout comme tous les observateurs avertis de cette affaire espèrent voir enfin la justice dire le droit, et le vrai !

Par Wendkuni Anselme SAWADOGO (www.burkinanews.info)

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